« La spécificité des processus psychiques fondateurs de la relation d’aide. Apprendre à jouer entre créer et subir » – François Agoguet
Thèse présentée et soutenue publiquement le 28/01/2021 en vue de l’obtention du doctorat de Sciences de l’éducation de l’Université Paris Nanterre sous la direction de Mme Françoise Bréant (Université Paris Nanterre)
Jury * :
Rapporteur : Renaud Hétier Professeur des universités
en sciences de l’éducation,
Université catholique de l’Ouest
Rapporteur : Bernard Pechberty Professeur émérite
en sciences de l’éducation,
Université Paris Descartes
Membre du jury : Françoise Bréant Professeure émérite
en sciences de l’éducation,
Université Paris Nanterre
Membre du jury : Magdalena Kohout-Diaz Professeure des universités
en sciences de l’éducation
Université Bordeaux-INSPE Aquitaine
RÉSUMÉ : Cette thèse propose de regarder en quoi il y aurait un (ou plusieurs) processus spécifique de l’aide qui serait à l’oeuvre dans toute relation d’aide et quelles en seraient les conséquences sur la posture du praticien de relation d’aide. Elle s’appuie sur la démarche clinique d’orientation psychanalytique. La première partie présente comment l’auteur en est venu à s’intéresser aux relations d’aide, puis étudie la place des relations d’aide dans les sciences humaines. Dans la deuxième partie, l’idée d’un processus et d’une posture spécifiques dans les relations d’aide est interrogée à partir du traitement de la difficulté dan le système éducatif et de la notion de cadre. Quelques hypothèses sont émises. La démarche et la méthodologie de recherche sont présentées dans la troisième partie, et illustrées à partir de situations extraites de la pratique professionnelle de l’auteur (rééducateur de l’éducation nationale). D’autres hypothèses de réponse apparaissent : la démarche clinique d’orientation psychanalytique et le travail sur soi en seraient des éléments clefs. Des séances d’analyse clinique des pratiques et des entretiens cliniques sont analysés dans la quatrième partie. De nouvelles hypothèses en découlent, elles s’inspirent de la théorie du jeu et de la créativité chez Winnicott et semblent complémentaires de celles émises dans la partie précédente. Un apprentissage du jeu serait à l’oeuvre dans toutes les relations d’aide, il serait en partie inconscient et s’inscrirait entre deux attitudes possibles : créer ou subir. L’aide adviendrait où deux aires de jeu se chevauchent. La démarche clinique permettrait d’éclairer ce processus et de faciliter sa mise en œuvre. L’auteur propose de le résumer par l’expression : « jouer entre créer et subir ».
Renseignements pour assister à la visioconférence, contacter Françoise Bréant par Mail : f.breant@wanadoo.fr entre le 11 et le 18 janvier 2021.