Entrer en doctorat


En tant qu’équipe constitutive du CREF, l’équipe SRSPT est habilitée à encadrer des doctorants et doctorantes. Cet encadrement peut être assuré par Christophe Bittolo, Françoise Hatchuel (tou.te.s deux professeur.e.s des universités en sciences de l’éducation et de la formation) ou par David Faure, maître de conférence qui s’engage dans une démarche d’habilitation à diriger les recherches. Dans tous les cas, l’encadrement est avant tout collectif et une participation à la vie de l’équipe et du laboratoire est demandée (présentation régulière de travaux, participation aux réunions et journées d’études, contribution à l’organisation concrète, éventuellement responsabilité de représentation des dcotorant.e.s).

La maquette du doctorat est celle de l’école doctorale « connaissances, langage et modélisation ». L’école doctorale gère l’ensemble du processus d’inscription et le panel de formations parmi lesquelles le.la doctorant.e doit choisir un certain nombres d’apports généralistes utiles à son travail. Une activité scientifique reconnue (communication dans des congrès, article(s) dans des revues à comité de lecture est également demandée durant le doctorant. Le séminaire doctoral mis en place par les directeur et directrices de recherche fait partie des formations qui peuvent être validées par l’école doctorale. Le doctorat peut se faire un partenariat avec une autre université, française ou étrangère.

L’entrée en thèse se fait sur la base d’un projet de recherche problématisé qui atteste d’une familiarisation réelle avec la démarche clinique d’orientation psychanalytique telle que l’équipe la soutient (voir page d’accueil de l’équipe), et d’une volonté d’inscrire sa recherche dans cette démarche. Si vous avez suivi le parcours de master « clinique de la formation », vous pouvez demander conseil à votre responsable mémoire ou contacter un.e des directeur.trice.s de thèse. Si vous n’avez pas suivi ce parcours, trois documents sont demandés pour attester d’une réelle capacité à mener le type d’élaboration psychanalytique tout à fait particulier qui est demandé :

• Le projet de thèse évoqué ci-dessous
• Une analyse menée à partir d’un matériel clinique. Nous recommandons celle d’un entretien clinique de recherche, qui permet de montrer votre capacité à mener ce type d’entretien puis à faire résonner votre matériel avec votre propre inconscient (voir références ci-dessous), mais l’usage d’un autre matériel est possible.
• Un écrit élaboratif sur votre propre rapport au savoir, votre désir d’entrée en thèse et ce que vous comprenez, au jour d’aujourd’hui, de votre lien à votre thème de recherche.


Par ailleurs, l’accompagnement clinique met à l’épreuve. Il est donc recommandé de disposer, au moment de l’entrée en thèse, d’un espace analytique personnel, c’est-à-dire de s’engager (si ce n’est pas déjà fait) dans une démarche de travail régulier avec un.e psychanalyste. Bien entendu, un tel choix ne doit pas correspondre uniquement à l’entrée en thèse : c’est un choix global d’orientation de pensée dans lequel la thèse s’inscrira. Il vous permettra des avancées sans comparaison avec toute autre démarche et vous permettra, pour ce qui concerne la thèse, d’analyser au fil du temps ce qui se joue pour vous, dans votre désir de recherche, dans votre lien aux données et dans vos modalités d’investissement du groupe, et la façon dont cela se remanie.
Si vous n’êtes pas familiarisé.e avec ce type de démarche mais que vous souhaitez vous y former, nous vous conseillons de suivre, préalablement à votre recherche doctorale, notre parcours de master « clinique de la formation ».

Références sur l’entretien clinique à visée de recherche en sciences de l’éducation

  • Chiland, C., sous la dir. (2013). L’entretien clinique. PUF
  • Costantini, C. (2015). L’analyse clinique d’un entretien de recherche. Comment l’analyse de structures énonciatives rend compte de certaines modalités à l’œuvre en situation d’enseignement, Recherches en éducation, n° 22 | http://journals.openedition.org/ree/7109
  • Yelnik C. (2005). L’entretien clinique de recherche en sciences de l’éducation. Recherche et formation, n° 50, p. 133-146.