Soutenance de thèse de Alexis Baillon – le 20 novembre 2015 à 14H Salle B 015


Coopérer à l’école : l’espoir d’une éducation par l’action collective. Le cas d’un collège en région parisienne

Jury :
Marie-Anne Hugon PR Paris Ouest, Philippe Meirieu PR Lyon 2, Dominique Ottavi PR Paris Ouest, Sylvain Wagnon PR Montpellier 2

Résumé

Cette thèse se propose d’évaluer les possibilités coopératives en classe de collège à partir d’une étude de terrain portant sur un établissement de région parisienne. Partant du constat que l’école française, et plus précisément le collège, ne parvient pas à organiser une action éducative efficace, nous posons l’hypothèse que c’est du fait d’un manque de structures coopératives de base dans la pratique de la classe. Pour répondre à cela, nous soutenons la thèse que la pratique de la classe est déjà imprégnée d’un idéal qui substitue à la forme scolaire traditionnelle, des pratiques polymorphes qui ont pour assises l’interaction et la communication, ce qui permet d’envisager une transformation des pratiques vers plus de coopération. Pour étayer celle-ci, nous avons étudié un établissement de région parisienne pendant plus de deux ans, ce qui nous amené à analyser le point de vue des enseignants par des entretiens semi-directifs, puis nous avons observé la dynamique entre enseignants et groupe d’élèves dans deux ateliers périscolaires se déroulant au sein de l’établissement. Pour pouvoir étudier de manière pertinente des pratiques coopératives nous avons construit le concept de coopération à partir des écrits de John Dewey que nous confrontons à la forme scolaire française tout au long de cette thèse.